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Au Maroc, l’écotaxe sur les emballages en plastique a été instaurée afin de promouvoir le secteur du recyclage. Elle cible la vente, l’exportation depuis les usines et l’importation de matières plastiques, avec un taux fixé à 1,5% ad valorem. Les fonds récoltés, qui s’élèvent à environ 157 millions de dirhams chaque année, sont alloués au Fonds National de l’Environnement. Ce fonds, consacré à l’initiation de projets environnementaux, finance notamment les activités de tri et de valorisation du plastique, tout en facilitant l’intégration des acteurs informels du secteur du recyclage.

L’écotaxe a été mise en avant par un arrêté conjoint des ministères concernés en 2020, soulignant ainsi l’engagement du Maroc en matière de gestion écologique des déchets plastiques. Elle s’étend également aux produits importés et aux emballages, élargissant de ce fait la portée de cette taxe dans un effort d’organisation du secteur et de réduction de l’informalité.

Depuis 2014, le Maroc se distingue en tant que l’un des rares pays à avoir mis en place une telle taxe écologique sur le plastique. La capacité de récupération de plastique a connu une augmentation remarquable, passant de 100 tonnes par jour il y a quelques années à 4 000 tonnes de déchets ménagers traités quotidiennement à Casablanca. Cette taxe a largement contribué à la progression du pays vers l’autosuffisance en matière de gestion des déchets plastiques.

L’écotaxe sur les emballages en plastique symbolise une étape importante vers la responsabilisation des producteurs et des importateurs au Maroc. Elle instaure également un mécanisme de financement dédié à l’amélioration de la gestion des déchets plastiques et à la promotion du recyclage dans le royaume.